OJapon
par 15 Février 2015
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Petite poupée artisanale de tissu ou de papier blanc, le Teru Teru Bõzu s’accroche aux fenêtres des maisons japonaises les jours de pluie. Cette pratique est encore très courante dans l’archipel nippon.

On chantonne ensuite une petite comptine traditionnelle aux allures de prière pour demander à Teru Teru Bõzu de chasser l’ondée et de faire en sorte que le temps soit ensoleillé le lendemain et le jour d’après.

En cas d’échec, la poupée est vouée à un funeste destin car dans la troisième strophe de la chansonnette, elle est menacée de perdre sa tête si l’astre solaire ne se montre pas le jour voulu. Heureusement, de nos jours, cette strophe est passée aux oubliettes…

Cette comptine tient son origine d’une légende qui raconte qu’un moine bouddhiste aurait fait la promesse de faire revenir le beau temps après qu’une longue période de pluie se soit abattue sur le pays.

Par malheur, le bonze en fut incapable et cet échec lui valu d’être décapité.

Cette amulette est censée faire revenir le soleil et les japonais en accroche généralement lorsque se prépare un événement important comme un pique-nique ou encore un week end en amoureux tant attendu.

Le Teru Teru Bõzu ressemble à un petit fantôme, ces yeux sont ronds ou ovales et sa bouche est soit représentée par une croix pour qu’il ne puisse pas refuser la faveur demandée ou par un sourire, signe d’acquiescement.

La popularité du Teru Teru Bõzu remonte à l’ère Edo.

Marino pour ojapon.com

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