OJapon
par 13 Juin 2015
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Le système éducatif au Japon est administré par le Ministère japonais de l’Education, de la Culture, des sports, des Sciences et de la Technologie.

Cependant son organisation est décentralisée puisque les collectivités locales s’occupent de la gestion matérielle et humaine (les effectifs, les inscriptions, …) ainsi que de la gestion pédagogie des établissements alors que les préfectures gèrent les lycées publics, les écoles spécialisées et les établissements privés.

Les communes s’occupent elles de l’enseignement primaire (maternelle et élémentaire) et du secondaire public (collège). Le système éducatif japonais moderne s’inspire du modèle anglo-saxon. L’année scolaire débute en avril, les cours sont suivis du lundi au vendredi éventuellement le samedi pour certaines écoles.

Elle se déroule en trois périodes séparées par des petites vacances au printemps et en hiver et six semaines d’interruption des cours pendant l’été.

Le cycle scolaire se résume ainsi :

- Ecole Maternelle : 3 années (correspondant à nos Petites, Moyennes et Grandes Sections de maternelle)
- Enseignement Primaire : Grade 1, 2, 3, 4, 5 et 6 (correspondant à nos CP, CE1, CE2, CM1, CM2 et 6ème)
- Enseignement Secondaire / Collège : Grade 1, 2 et 3 (correspondant à nos 5ème, 4ème et 3ème)
- Enseignement Secondaire / Lycée : Grade 1, 2 et 3 (correspondant à nos 2nde, 1ère et Terminale)

Vient ensuite l’Enseignement Universitaire et les Etudes dites Supérieures.

Les études primaires et secondaires

Contrairement au système occidental, l’année scolaire s’aligne sur le calendrier annuel.

Les élèves suivent trois cycles :
- l’école primaire ou Shogakko sur une durée de 6 ans (de 6 à 12 ans)
- le collège ou Chugakko sur une durée de 3 ans (de 12 à 15 ans)
- le lycée ou Koko (de 16 à 18 ans).

Les écoles sont mixtes et le port de l’uniforme est obligatoire même si’ il a tendance à diminuer dans les établissements publics. L’année scolaire comprend un peu plus de 200 jours de cours, auquel on ajoute environ 30 journées d’activité sportive, de festival et de voyage scolaire.

Les enfants travaillent bien souvent 5 jours ½ par semaine. De la maternelle jusqu’à l’université, les écoliers étudient très dur car le système universitaire est très élitiste. De nombreuses écoles maternelles recrutent sur concours.

Contrairement au modèle occidental, le lycée au Japon ne se termine pas par un examen mais par le test du Centre National des Admissions à l’Université qui est un concours national régenté par une institution administrative indépendante rattachée au Ministère de l’Education.

Ce concours sert ensuite de base pour le recrutement des étudiants par les universités. Les jeunes japonais choisissent de passer les concours en fonction du choix bien précis d’un lycée ou d’une université et s’orientent en général soit vers un cursus des sciences humaines (histoire ou littérature) soit vers un cursus scientifique (mathématiques ou physique).

Le système de notation japonais est axé sur les questionnaires à choix multiples appelés aussi « QCM » plutôt que sur les contrôles.

 

Les études supérieures

Il existe deux sortes d’écoles d’enseignements supérieurs qui sont les Ecoles Spécialisées ou Semmongakko et les Universités ou Daigaku.

Les écoles spécialisées assurent une formation en 2 ans alors que pour les universités, le premier diplôme ne s’obtient qu’au bout de 4 années. Pour l’université, il existe 3 niveaux : la Licence ou Gakushi qui s’obtient en 4 ans, le Master ou Shushi qui s’obtient en 2 ans et le Doctorat ou Hakashi qui nécessite 3 ans.

Les années universitaires peuvent se faire en Université Nationale (Kokuritsu), en Univeristé Privée (Shiritsu) ou en Université Publique (Koritsu). L’université nationale la plus connue est sans conteste la fameuse université de Tokyo (Tokyo Daigaku) plus connu sous le nom de Todai.

Les universités nationales sont généralement les plus prestigieuses. Les universités privées sont les plus nombreuses et leur niveau rivalise aisément avec les plus grandes universités nationales, notamment l’université de Waseda au centre de Tokyo (Waseda Daigaku).

Les universités publiques sont administrées par une instance locale, elles ont une réputation supérieure à la moyenne des universités privées. On peut citer l’Université Métropolitaine de Tokyo (Tokyo Toritsu Daigaku) célèbre pour sa faculté d’architecture et l’Université de Yokohama (Yokohama Shiritsu Daigaku) connue pour sa faculté de médecine.

Le système japonais est porté sur l’élitiste. Très tôt, les jeunes japonais se sentent obliger d’aller dans la meilleure école pour pouvoir entrer dans le meilleur collège, le meilleur lycée et intégrer par la suite l’université la plus prestigieuse et finalement d’être embauchés dans la meilleure des entreprises.

Cela n’est pas sans conséquence. Le premier effet pour les grandes villes est de voir proliférer les cours du soir pour rassurer enfants et parents.

Le second est plutôt d’ordre fiancer. Pour assurer un avenir prometteur à leur enfant, les parents japonais n’hésitent pas à inscrire leur progéniture dans plusieurs écoles en visant toujours l’école la plus glorieuse.

Les écoles de classes moyennes voyant à la rentrée ces précieux élèves se désinscrire suite à la réussi du concours d’entrée de l’autre école tant convoitée ont trouvé un système imparable pour ne pas être lésé.

En effet, tout ou partie des frais engagés par les parents restent acquis par l’école malgré la désinscription de l’enfant. Et ces frais très élevés représentent un gros sacrifice financier pour les familles et cela afin d’assurer à leur enfant la meilleure des réussites.

Marino pour ojapon.com

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