OJapon
par 24 Septembre 2015
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Au Japon, la protection sociale se fait par le biais de la NHI, National Health Insurance. C’est un système gouvernemental proposant des garanties minimales. La cotisation de la NHI est basée sur les revenus du foyer. Pour y souscrire, il suffit de se rendre dans un bureau municipal local (Ward Office).

Les remboursements sont supportés à 70% par l’assurance et 30% restent à la charge du patient. Pour les enfants, la participation des assurés est de 20% alors que les personnes âgées de plus de 69 ans participent seulement à hauteur de 10%.

Cependant, il n’existe pas de mutuelle complémentaire au Japon. Une franchise permet néanmoins de limiter les frais lorsque le bénéficiaire a à sa charge une partie trop importante.

Avantage de cette pratique, éviter les abus tout en assurant l’accès aux soins médicaux à toute la population sans incidences dramatiques sur le niveau de vie du foyer comme on peut le constater parfois au USA. Une rééducation d’impôts peut même être proposée si les dépenses de santé représentent 5% du revenu annuel.

Les arrêts maladies sont couverts pendant 18 mois avec versement de 2/3 du salaire. Au delà, selon le cas de la longue maladie, une réglementation particulière s’applique alors. Concernant les soins dentaires, même topo si des matériaux dits standards et reconnus par l’assurance sont utilisés sinon gare aux mauvaises surprises.

Les grossesses sont par contre moins bien prises en compte qu’en Europe. En effet, les mères perçoivent une « prime à la naissance » de 420 000 yen soit environ 4000 euros qui est censée couvrir tous les frais itinérant à la grossesse, les hospitalisations comprises.

Des réformes sont heureusement en cours afin que les futures mamans n’aient plus à avancer d’argent lors de leurs examens. Le congé maternité est assimilé à un arrêt maladie mais se limite à 42 jours avant la naissance et 56 jours après.

Attention cependant, ne sont pas pris en compte les soins liés à une bagarre provoquée par soi-même, ainsi que ceux qui seraient la conséquence d’un accident déclenché dans un état d’ébriété ou sous l’influence de stupéfiant.

Généralement, les assurances sont proposées par les employeurs et bénéficient à toute la famille de l’assuré. L’employeur couvre la moitié de la cotisation, l’employée s’acquitte du reste.

Selon le contrat de travail, il faut souscrire à l’assurance de la société, il est donc tout à fait possible d’être couvert par une autre assurance que la NHI mais dans les mêmes conditions voire parfois mieux ! La carte d’assurance maladie est un sésame non négligeable auprès des cabinets médicaux et des hôpitaux.

En effet, en la présentant, le patient aura le choix de l’hôpital pour recevoir ses soins ou pour bénéficier d’une chambre particulière. La seule ombre au tableau concerne les médications.

L’industrie du médicament est extrêmement fermée et protégée par l’état et les puissants groupes industriels pharmaceutiques et il est difficile d’exporter un médicament au Japon, ce qui ferme la porte à tout nouveau traitement étranger.

Les médicaments prescrits au Japon datent au mieux des années 90, parfois même des années 80. Le Japon privilégie encore beaucoup la médecine dite douce et pratique les sous dosage des médicaments.

Cependant, le système de santé au Japon est de très bonne qualité et les médecins japonais restent des professionnels très qualifiés et reconnus par leurs pairs.

Marino pour ojapon.com

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