OJapon
par 18 Mars 2017
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Issues du folklore japonais ou tout simplement légende urbaine, les Wara Ningyo sont l’équivalent des poupées vaudou que nous connaissons en occident. Elles se présentent sous la forme de poupées de paille qui sont réalisées en prenant bien soin de les faire ressembler à des humains.

On y distingue clairement des bras, des jambes, un corps et une tête. Comme les poupées vaudou, leur finalité est de faire souffrir les gens à distance. Cette pratique est considérée comme de la magie noire. Bizarrement, le rite lié à ces poupées se pratique à proximité des temples bouddhistes lorsque la nuit est bien avancée.

Le plus souvent, la poupée est clouée sur un arbre en visant le cœur ou la tête. Plusieurs versions existent quant à l’exécution du rituel:

- soit une prière est récitée en pensant fortement à la future victime et aussitôt celle-ci commence à ressentir les effets de l’invocation, qui se manifestent par de soudaines et violentes douleurs

- soit en invoquant de façon répétitive le nom du destinataire de la malédiction. Une chose est sure, on ne joue pas impunément avec la magie noire. Gare au retour de bâton ! Un rite mal effectué expose son exécutant à un méchant revers de médaille !!! Et alors, tel est pris qui croyait prendre…

La damnation de la poupée s’en retourne alors vers son commanditaire ! A la manière de certain corbeau (pas l’animal, le maître chanteur !), des personnes envoient anonymement et directement par courrier ces effrayantes poupées en signes de menaces de mort !

Les fictions japonaises font également la promotion de ces petits monstres en utilisant l’image des Wara Ningyo dans les jeux vidéos (Project Zéro 3) ou encore dans la littérature (Another note : the Los Angeles BB Murder case de Nishio Ishin dont le héros n’est autre de L du célèbre manga « Death Note »).

Marino pour ojapon.com

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