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En architecture japonaise, le Karahafu est un pignon de toit d’un aspect bien particulier. On le reconnait aisément à la forme spécifique de sa partie supérieure dont la courbe est ondulée. C’est aux charpentiers japonais, que l’on doit l’élaboration de ce style d’architecture traditionnelle, à la fin de l’ère Heian.
Bien que son nom soit une référence à la Chine et notamment à la dynastie Tang, Karahafu signifiant « gable chinois », celui-ci est bien d’origine japonaise.
D’ailleurs, on peut aussi traduire le terme « Kara » par les mots noble, élégant, raffiné ; d’où son utilisation sur beaucoup de construction de type traditionnelle tels les sanctuaires shinto, les châteaux japonais ou encore les temples bouddhistes.
Le Karahafu est généralement conçu en écorce ou en tuiles artisanales (terre cuite). Le « style Karahafu » ou « Karahafu-zuruki » se popularise durant les ères Kamakura et Muromachi avec la propagation du bouddhisme zen, le Karahafu étant majoritairement usité dans la décoration des temples.
Et si au commencement, c’est plutôt un ornement aristocratique, le Karahafu va très vite être prisé par les personnes influentes (daimyo, bourgeois, shogun) ; le « Karamon » ou porte avec un toit Karahafu devient alors un élément de prestige et un symbole de « puissance et d’autorité ».
L’architecture devient alors un moyen de se démarquer, d’identifier son statut social et son rang aux yeux de tous ! Le Japon regorge de monuments exceptionnels ayant utilisé cette forme architectural à l’instar du Château de Himeji, de celui de Nijo à Kyoto ou bien de celui de Shuri à Okinawa.
Marino pour ojapon.com Sources : internet
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