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Selon la tradition, la première calligraphie que l’on esquisse au tout début de l’année (le 2 janvier) se nomme Kakizome (première écriture).
Le Kakizome est réalisé à partir d’une encre frottée faite avec la première eau tirée du puit le premier jour de l’année, soit le jour du nouvel an !
Autrefois célébré uniquement à la cour impériale, il s’agissait alors de composer et de déposer sur le papier, un poème chinois traitant de choses bénéfiques comme la jeunesse éternelle, la longue vie ou encore les prémices du printemps naissant.
Ces poèmes étaient par la suite brûlés. A la fin de l’ère Edo, la pratique se généralise à l’ensemble de la population.
De nos jours, les kanji ont remplacés les poèmes. Les gens écrivent des kanji de bon augure sous forme de bonnes résolutions et les enfants, dès l’école primaire, ont le Kakizome comme devoir de vacances d’hiver et ce jusqu’au lycée ; cela afin de parfaire leur pratique de la calligraphie.
Le Kakizome s’effectue sur du papier Washi. Chaque dessin est répété plusieurs fois avant son tracé définitif. Le geste doit être posé, médité et parfaitement réalisé.
Un évènement, très diffusé par les médias, le Nippon Budokan se déroule chaque année à Tokyo (Chiyodo-ku) le 5 janvier. Il réunit plusieurs milliers d’adeptes de la calligraphie de tout âge. Les calligraphies réalisées au cours de cet événement sont ensuite brûlées lors du festival de Sagicho qui a lieu le 14 janvier.
Si le papier, en brulant, s’envole bien haut dans les cieux, il est dit que celui qui a écrit ce Kakizome aura la main encore plus heureuse l’année suivante !
Au Japon, on pense que la façon dont la calligraphie est effectuée reflète la personnalité de celui qui l’exécute.
Marino pour ojapon.com
Sources : internet
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