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4 Juin 2021
Si vous êtes déjà passé dans un sanctuaire shintoïste au Japon, vous avez surement aperçu une silhouette furtive, vêtue d’un Hakama rouge vif (pantalon large plissé), d’un Kimono blanc aux amples manches vaporeuses et aux pieds, de traditionnelles sandales Zori. Vous venez d’entrevoir une Miko ! Sa tenue est souvent complétée par une Hanakanzashi, une magnifique épingle à cheveux, parée de fleurs.
Les Miko officient dans les temples et aident les prêtres lors de certaines cérémonies rituelles, notamment les mariages traditionnels et elles accueillent aussi les visiteurs venus en pèlerinage.
Ces jeunes demoiselles sont engagées en travail à temps partiel ou à temps plein et se doivent d’assurer le bon fonctionnement du sanctuaire. Elles réalisent également les danses cérémonielles, les Miko-mai, et tiennent les boutiques de souvenirs.
Leur rôle au sein des sanctuaires remonte à une époque lointaine de l’histoire japonaise. À cette période, elles étaient considérées comme des oracles, à l’instar de celles connues dans la Grèce antique, et lorsqu’elles entraient en transe, on les disait capables de communiquer avec les Kami (divinités du folklore japonais) et ainsi de délivrer leurs messages aux humains. D’ailleurs, le terme Miko signifie « enfant de Kami ».
Aujourd’hui, les Miko sont plutôt des gardiennes de sanctuaires et le plus souvent elles sont elles-mêmes les filles des prêtres officiant dans ces lieux de cultes. Selon la tradition, ce rôle important est confié aux jeunes filles pures. On peut d’ailleurs les assimiler à des nonnes. Lorsqu’une Miko se marie, elle doit alors quitter sa fonction et le temple.
La Miko est représentée dans la littérature et l’animation. Si, si souvenez-vous ! La fille devant le temple avec sa tenue rouge et blanche, balai en mains et dépoussiérant frénétiquement les marches menant au sanctuaire. Oui, oui, c’est elle ! Néanmoins, la Miko est aussi l’incarnation de la femme forte et courageuse, de l’héroïne se battant contre les esprits mauvais et autres forces surnaturelles à grand renfort d’invocations magiques, de talismans et de super techniques d’arts martiaux. On lui connait même un alter ego, la Kuro Miko. Experte en magie noire et en démonologie, cette Miko-là est au service des forces du mal !
Pour l’histoire, on retiendra Izuno no Okuni, célébre Miko du VIème siècle, fondatrice du Kabuki. Et dans la fiction où elle est largement évoquée, on retrouve la Miko dans des manga et animés tel que Fairy Tail, Sailor Moon, Yu-Gi-Oh ! GX, ….
Marino pour ojapon.com
Sources : internet
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