par 2 Juillet 2021
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Pour nous occidentaux, cette méthode de communication peut paraître un peu curieuse ! L’Aizuchi est en quelque sorte une manière de montrer à un locuteur (souvent plus âgé ou supérieur hiérarchiquement), au cours d’un échange verbal, que l’interlocuteur que l’on a en face de soi est à l’écoute et qu’il comprend ce qui lui est dit ; un silence pouvant être perçu comme un manque d’intérêt.

Les Aizuchi se caractérisent par des petites interjections du style : « Hai ! Ee ! (Oui !), So desu ne ou desu ka ! (En effet ! Tout à fait !), Honto ou honto ni ! (Vraiment !) ou encore par des hochements de tête.

Les pauses sont courantes dans le langage oral japonais, aussi les Aizuchi sont rassurants pour celui qui parle car ils démontrent que la conversation n’est pas à sens unique et que l’interlocuteur est impliqué et non passif.

Il ne s’agit pas ici de confirmer des dires mais plutôt de faire écho à ce que le locuteur avance, un genre de reformulation en somme !

Si au Japon, l’exercice est aisé, il devient plus complexe lorsque la discussion a lieu avec une personne non native du pays. Celle-ci peut en effet interpréter ces interjections comme des signes d’acquiescements et cela peut ensuite mener à de sérieux quiproquo !

Au Japon, interrompre une personne en cours de discussion n’est pas impoli surtout si on utilise les Aizuchi. Au contraire, ils ont une fonction encourageante et conforte le locuteur dans le fait que face à lui, l’écoute est attentive !

Connaître les us et coutumes des pays est donc indispensables pour éviter des problèmes de communications !

 

Bonnes vacances estivales à toutes et tous.

 

Marino pour ojapon.com

Sources : Internet

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