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Karakuri (mécanisme) Ningyo (marionnette, personne, forme) était un automate fabriqué au Japon entre le XVIIe et le XIXe siècle. Les déplacements et les mouvements gracieux de l’automate étaient à eux-mêmes un véritable divertissement. Dans la croyance locale, on leur attribuait même une âme… (les Karakuri Ningyo étaient parfois utilisé dans des rituels religieux).
On connait trois sortes de Karakuri :
Celui que l’on utilisait au théâtre, le Butai Karakuri (Karakuri de scène). Ces automate...
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Kusanagi-no-Tsurugi (l’épée de Kusanagi) aussi appellée Kusanagi (coupeuse d’herbe), Tsumugari-no-Tachi (sabre de la récolte des blés de la Capitale) ou encore Ame-no- Murakumo-no-Tsurugu pour la version la plus longue (épée du ciel aux nuages regroupés) est une épée légendaire japonaise aussi célèbre que ces consœurs française et anglaise (Durandal et Excalibur).
Elle fait partie d’un trio de reliques sacrées, avec un miroir et un pendentif Magatama (bijou en forme de virgule, généralement t...
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Au Japon, les Danjiri Matsuri sont des festivals de tirage de charrettes. Et s’il est un festival qui attire chaque année une foule immense de spectateurs, c'est bien le Kishiwada Danjiri
Matusri d'Osaka. Il est célèbre notamment pour sa course de chars mettant en compétition les différents quartiers de la ville.
Les Danjiri sont des charriots en bois sculpté représentant un sanctuaire ou un temple. Celui-ci est considéré comme la demeure des divinités.
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Les Niô, aussi appelés Kongorikishi sont des statues de divinités japonaises que l’on trouve à l’entrée des lieux de cultes japonais ou des sites sacrés.
Ces sculptures de pierre sont disposées de chaque coté de l’entrée principale de ces lieux saints, empêchant ainsi les Oni et autres mauvais esprits de pénétrer dans l’enceinte de ces sites.
Il semblerait que le héros grec Héraclès aurait inspiré la représentation de ces Kongorikishi.
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Lorsqu’un objet est cassé, il convient de le restaurer. Au Japon, l’art de sublimer les objets brisés avec de l’or se nomme Kintsugi (jointure en or) ou encore Kintsukuroi (réparation en or).
Cette réparation se fait le plus souvent sur céramique ou porcelaine au moyen d’une laque saupoudrée de poudre d’or dénommée Maki-e.
Tout commence par l’envoi direction la Chine, d’un bol de thé chinois brisé ! Ce bol, c’est celui d’Ashikaga Yoshimasa, Shogun de son état.
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Cette semaine, partons en voyage ! Visitons les temples et demandons nos Goshuin. Et pour collectionner ces sceaux officiels des temples et des sanctuaires, équipons nous d’un Goshuinchô.
Ce petit carnet en accordéon composé de plusieurs pages regroupe l’ensemble des Goshuin récoltés au cours des visites dans les lieux de cultes japonais.
Bien plus qu’un simple souvenir de voyage, le sceau Goshuin est un élément important de la culture du Japon et est très apprécié auprès de la population. E...
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On ne peut pas penser au Japon sans avoir en tête ces immenses portiques rouges surmontés d’une toiture étroite. Le Torii ou perchoir à oiseaux (ou coqs) est un portail traditionnel japonais.
Il est souvent placé à l’entrée des temples shintoïstes où il figure le passage dans l’univers spirituel. Il sert à séparer le monde physique du monde intemporel.
D’ailleurs, au Japon, avant de passer sous un Torii il convient de vérifier au préalable si le retour se fera sous le même Torii. Cela afin d...
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En architecture japonaise, le Karahafu est un pignon de toit d’un aspect bien particulier. On le reconnait aisément à la forme spécifique de sa partie supérieure dont la courbe est ondulée. C’est aux charpentiers japonais, que l’on doit l’élaboration de ce style d’architecture traditionnelle, à la fin de l’ère Heian.
Bien que son nom soit une référence à la Chine et notamment à la dynastie Tang, Karahafu signifiant « gable chinois », celui-ci est bien d’origine japonaise.
D’ailleurs, on pe...
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Au Japon, dans la religion Shinto, il n’est pas rare d’avoir à son domicile ou sur son lieu de travail, un petit sanctuaire. Celui-ci porte le nom de Kamidana (Kami : divinité) ou étagère divine. On peut dire que c’est une sorte de porte d’entrée qui permet aux Kami de pénétrer dans le monde terrestre.
Le Kamidana est généralement posé ou accroché sur un mur. Il se compose d’une sorte de petite armoire contenant des objets pour le culte. De part et d’autre du sanctuaire, se trouve un O-fuda (...
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Kakemono ou Kakejiku se traduit par « Objet accroché » (Kakeru : accrocher ; Mono : objet). Venu tout droit de Chine et importé en même temps que le bouddhisme au VIème siècle, le Kakemono est à l’origine, un support pour conserver les écrits bouddhistes.
Au Japon, le terme se banalise par la suite pour désigner un rouleau destiné à être accroché au mur, le plus souvent une peinture ou une calligraphie sur papier ou sur soie. La forme du Kakemono est, somme toute, très banale. Il se déroule à...
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Le Fukubukuro ou sac à bonheur est une pochette surprise en papier épais et coloré dont le contenu est caché. Généralement vendues au nouvel an, ces pochettes contiennent des articles de l’année écoulée (invendus, articles peu prisés, …).
Le contenu de la pochette coute souvent plus cher que le prix d’achat de celle-ci. On peut trouver à l’intérieur des vêtements, des sacs, des bijoux et parfois même des bons d’achat pour de l’électroménager ou des voitures ! L’achat des Fukubukuro est très r...
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Cette semaine, parlons chaussures ! Geta, Zori et autres sandales ont fait partie du quotidien des japonais depuis la nuit des temps même si bien souvent, le peuple était nu pied ou chaussé de Waraji (sandales en paille tressée).
Les premières chaussures (Kutsu) étaient une copie de celles que l’on pouvait trouver en Chine. C’étaient des chaussures somme toute très basiques, composées en papier mâché avec une semelle en tissus. Ces chaussures étaient dénommées asa-gutsu. Les nobles, les milit...
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